Délivrabilité email : 13 erreurs à éviter pour ne pas finir en spam

Vous avez patiemment construit votre liste email. Vous passez du temps à écrire chaque email que vous envoyez. Vous soignez le message, vous peaufinez vos offres. Mais… ils n’arrivent jamais dans la boîte de réception de vos abonnés. Pire : ils atterrissent directement dans les spams.

Le jeu est d’ailleurs devenu encore plus compliqué en 2024, quand Google et Yahoo ont durci les règles de délivrabilité des emails. Leur but était de réduire le spam et renforcer la sécurité.

Mais rassurez-vous, j’ai une bonne nouvelle : ce n’est pas une fatalité.

Généralement, quelques ajustements techniques ou stratégiques suffisent pour améliorer votre délivrabilité, c’est-à-dire la capacité de votre email à arriver dans la boîte de réception de vos destinataires, pas dans leur spam.

Voici les erreurs les plus fréquentes… et surtout, comment les éviter.

1. Ne pas choisir un nom d’expéditeur et un domaine cohérents

Vos abonnés doivent facilement identifier vos emails. Pour ça, vous devez utiliser un nom d’expéditeur clair, humain et identifiable.

Ainsi, préférez « Sophie – Formatrice en pâtisserie », plutôt que « noreply@entreprise.com ».

Ensuite, utilisez votre propre nom de domaine, pas une adresse gratuite (Gmail, Outlook, Yahoo, etc.). Sinon, vous serez pénalisé par Google et Yahoo.

Les filtres anti-spam détestent l’anonymat, alors soyez transparent.

2. Négliger l’objet de vos emails

Attention aux fausses promesses, aux objets trompeurs et autres manipulations. De même, évitez les majuscules, les points d’exclamation à répétition (« GRANDE PROMO !!!!! ») ou les formules trop agressives.

Optez plutôt un objet clair, pertinent et honnête, qui donne envie de lire l’email, sans se sentir trompé lorsque le lecteur sera arrivé au bout de sa lecture. Un bon objet attire sans piéger.

Et attention également aux mots considérés comme du spam.

3. Utiliser des “spam words” sans le savoir

Il existe une liste de mots souvent utilisés par les spammeurs, qui déclenchent directement les filtres (ex : « gratuit », « gagnez », « urgent », « offre exceptionnelle »). Cette liste se trouve facilement sur Google.

Utilisez-les avec modération, ou contournez-les subtilement en trouvant des synonymes ou en reformulant, par exemple.

4. Surcharger l’email d’images ou mettre des images trop lourdes

Trop d’images + peu de texte = direction la boîte spam. Veillez donc à conserver un bon ratio texte/image. Un bon texte avec seulement une ou deux images optimisées est préférable.

Vos images ne devraient pas dépasser 300Ko. Des images trop lourdes ralentissent le chargement de l’email, ce qui peut être frustrant pour vos abonnés.

Vous pouvez utiliser des outils comme tinyPNG pour réduire le poids.

5. Ajouter des pièces jointes (grosse erreur)

Si vous souhaitez agrandir votre mailing list à l’aide de lead magnets, évitez de les envoyer directement en pièces jointes dans vos emails.

Les PDF ou fichiers attachés sont utilisés par les spammeurs et sont donc pénalisés par les filtres emails.

Préférez un lien de téléchargement vers votre site ou un outil cloud.

6. Envoyer à une liste pas qualifiée ou jamais nettoyée

En plus de coûter de l’argent (les forfaits d’outils d’emailing fonctionnant au nombre de contacts), avoir une audience inactive est mauvaise pour votre délivrabilité.

Pourquoi ? Parce qu’elle impacte votre taux d’ouverture.

Nettoyez régulièrement votre liste de contacts : supprimez les adresses inactives depuis au moins 3 mois, les erreurs de frappe, les doublons.

Envoyez régulièrement une séquence de réengagement pour leur demander s’ils sont toujours intéressés par la réception de vos newsletters.

Grâce à ça, vous pourrez améliorer votre taux d’ouverture (en plus d’éviter de payer des envois qui ne seront pas lus).

7. Ne pas tester ses emails avant envoi

Un simple test vous évite bien des soucis.

C’est évident, mais relisez-vous avant de cliquer sur « envoyer » : affichage, liens, fautes…

Vous devez aussi veiller à garder un taux de spam inférieur à 0,3 %. Des outils comme Google Postmaster Tool, Mail Tester ou GlockApps vous seront utiles pour surveiller votre score.

8. Ne pas authentifier votre domaine (SPF, DKIM, DMARC)

Nous sommes dans une partie un peu plus technique ici.

L’authentification, c’est un peu comme votre signature et ces protocoles rassurent les serveurs de réception. Elle leur indique que cet email a bien été envoyé par vous, pas par un spammeur.

Paramétrez en priorité le DKIM et le SPF pour ne pas finir en spam.

Les outil d’emailing propose souvent une configuration guidée (et c’est rapide !)

9. Ne pas faciliter le désabonnement

C’est une obligation légale, mais c’est surtout un signal de confiance.

Il faut que votre lien de désabonnement soit clair et visible. Vous n’avez pas envie de perdre des abonnés, je comprends. Mais mieux vaut un désabonnement qu’une plainte pour spam.

Certains mettent même le lien de désabonnement bien visible en haut de l’e-mail, pour faciliter le passage à l’action.

10. Ne pas obtenir le consentement des abonnés

N’achetez pas de bases mails, car vous aurez une audience non qualifiée, qui n’ouvrira donc pas vos emails. Cela impactera votre taux d’ouverture.

Mettre en place des séquences de double opt-il est fastidieux, mais si vos abonnés ont consentis à recevoir vos e-mails, il y a moins de risque qu’ils le signalent en spam.

11. Ne pas avoir une boîte mail active

En clair, utilise aussi bien ton adresse mail pour envoyer des mails que pour en recevoir.

En effet, les spammeurs se contentent de bombarder leurs cibles, sans jamais recevoir d’emails.

Inscrivez-vous à des newsletters pour montrer aux filtres que votre boîte est active.

12. Envoyer des emails tous les 36 du mois

Vous devez envoyer des newsletters régulièrement. Si vous envoyez un mail, ensuite rien pendant 3 mois, puis deux emails puis plus rien pendant des mois, les filtres vont vous pénaliser.

À l’inverse, n’inondez pas vos abonnés non plus. Vous devez trouver le subtil équilibre qui vous conviez à vous, mais aussi à votre audience.

Définissez une fréquence d’envoi d’emails et gardez le cap.

13. Ne pas segmenter votre base mail

Vous connaissez certainement l’histoire du bon message, à la bonne personne, au bon moment.

C’est à ça que sert la segmentation : vous pouvez personnalisez vos emails selon le profil d’abonnés auquel vous les envoyez. Ainsi, chaque segment de votre base verra un email correspond à ses intérêts.

Là encore, ça évite les plaintes pour des e-mails non sollicités.

Et surtout, analysez vos statistiques

Taux d’ouverture, de rebond, de clic et de désabonnement… analysez régulièrement vos statistiques, afin de comprendre ce qui fonctionne ou non et d’ajuster votre stratégie d’envoi d’e-mails.

Au premier abord, la délivrabilité peut paraître être un sujet compliqué. Mais en étudiant et appliquant les bonnes pratiques, on se rend compte que c’est un élément de performance incontournable, surtout quand on sait à quel point une bonne stratégie email peut transformer votre activité.

Appliquez ces bonnes pratiques, testez-les, ajustez… et observez vos emails reprendre le bon chemin.

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Je vous accompagne dans l’optimisation de votre stratégie d’email marketing et faire en sorte qu’ils arrivent enfin à destination.

Pour vous, je m’occupe de faire le ménage dans votre stratégie, de choisir les bons mots et surtout, à envoyer des emails qui performent (et se lisent !).